Guide pour le module des maladies non transmissibles (MNT)
Le Rapport des services de santé présente les informations relatives aux maladies non transmissibles (MNT) de façon mensuelle. Toutes les données relatives aux services sont réparties par Canal : établissement franchisé, partenaire de prestation de services, ou prestation directe de services PSI. Pour les établissements franchisés et les partenaires de prestation de services, seuls les services qui répondent aux critères de PSI concernant les prestations de services par des partenaires peuvent être rapportés. Pour des définitions détaillées de ces canaux et types de canal, veuillez cliquez ici : https://helppsi.freshdesk.com/support/solutions/articles/14000015047-%C3%A9l%C3%A9ments-de-donn%C3%A9es-communs-d%C3%A9finitions
Pourquoi recueillir ces données ?
Les tableaux compilent les données sur le dépistage et le traitement du cancer du col de l'utérus, de l'hypertension, et du diabète de type 2. Le diabète gestationnel se trouve dans le module de Santé maternelle et néonatale. Bien que les indicateurs des programmes soient communiqués au gouvernement et aux bailleurs de fonds au niveau national, PSI exige des rapports au niveau mondial pour : 1) améliorer la qualité des programmes en interne ; 2) contribuer aux discussions externes sur la circoncision masculine médicale volontaire (CMMV) à l'échelle mondiale et soutenir le plaidoyer auprès des bailleurs de fonds ; et 3) calculer les AVCI évitées. Dans chaque tableau, nous avons noté où les données seront utilisées pour estimer l'impact.
Le tableau ci-dessous décrit les Sections du module, les tableaux et leurs éléments de données correspondants :
Section 1 : Dépistage | Éléments de données |
Tableau 1 : Dépistage par canal | Clientes dépistées pour le cancer du col de l'utérus par méthode de dépistage (IVA / IVL, frottis, test ADN-HPV) Clients dépistés pour l'hypertension Clients dépistés pour le diabète de type 2 |
Tableau 2 : Diagnostic par canal | Clients chez qui l'hypertension à été diagnostiquée Clients chez qui le diabète de type 2 a été diagnostiqué |
Section 2 : Traitement et gestion | Éléments de données |
Tableau 1 : Traitement du cancer du col de l'utérus par canal | Traitement par cryothérapie par méthode de dépistage (après IVA / IVL, frottis, ou test ADN HPV) Conisation / RAD par méthode de dépistage (après IVA / IVL, frottis, test ADN-HPV) |
Tableau 2 : Contrôle de l'hypertension et du diabète de type 2 par canal | Clients chez qui l'hypertension est contrôlée Clients chez qui le diabète de type 2 est contrôlé |
Section 3 : Âge du client | Éléments de données |
Tableau 1 : Dépistage par âge du client | Clientes dépistées pour le cancer du col de l'utérus Clients dépistés pour l'hypertension Clients dépistés pour le diabète |
Chaque tableau et élément de données est décrit plus en détail ci-dessous.
Section 1 : Dépistage | Éléments de données |
Tableau 1 : Dépistage par canal | Clientes dépistées pour le cancer du col de l'utérus par méthode de dépistage (IVA / IVL, frottis, test ADN-HPV) Clients dépistés pour l'hypertension Clients dépistés pour le diabète de type 2 |
Tableau 2 : Diagnostic par canal | Clients chez qui l'hypertension à été diagnostiquée Clients chez qui le diabète de type 2 a été diagnostiqué |
Élément de données : Clientes dépistées pour le cancer du col de l'utérus par méthode de dépistage (IVA / IVL, frottis, test ADN-HPV) |
Objet : Cet élément de données détermine le nombre total de clientes dépistées pour le cancer du col de l'utérus, réparties par méthode de dépistage et canal |
Définitions précises : Le cancer du col de l’utérus est causé par certaines souches du papillomavirus humain (VPH / en anglais HPV). Le dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes sexuellement actives ou qui ont été sexuellement actives peut déterminer si elles sont à risque de développer le cancer du col de l'utérus. Le dépistage se base sur la présence de modifications cellulaires au niveau du col de l'utérus et / ou d'ADN du HPV. Il existe plusieurs façons de dépister le cancer du col de l'utérus. Celles-ci comprennent :
Cytologie / Frottis : Un échantillon de cellules du col de l'utérus est prélevé par le prestataire à l'aide d'une spatule et / ou d'une petite brosse, puis est déposé sur des lames et examiné par un pathologiste qualifié dans un laboratoire.IVA / IVL : L'IVA et l'IVL sont deux types d'inspection visuelle utilisés pour identifier les lésions précancéreuses du col de l'utérus qui, si elles ne sont pas traitées, pourraient conduire à un cancer du col de l'utérus. L'inspection visuelle à l'acide acétique (IVA) utilise de l’acide acétique (vinaigre) diluée à 3-5% et peut être effectuée à l’œil nu. Si les cellules précancéreuses sont présentes, les composants cellulaires, sous l'effet de l'acide acétique, seront de couleur blanche pour l'œil humain. L'inspection visuelle à l'aide du soluté de Lugol (IVL), également appelée test de Schiller, utilise le soluté de Lugol au lieu de l'acide acétique pour détecter les anomalies. Les prestataires ont également à leur disposition des outils techniques pour aider à mieux visualiser les lésions du col de l'utérus. La cervicographie, ou la prise d'une photographie du col de l'utérus, est un moyen qui permet aux prestataires d'améliorer leur capacité à diagnostiquer les lésions difficiles. Une photo du col de l'utérus est prise avec un appareil photo numérique, puis affichée sur un écran. Un certain nombre d'outils visant à optimiser la visualisation existent à présent. Test ADN-HPV : Il s'agit d'un moyen de détection par biologie moléculaire qui permet aux prestataires de santé d'identifier les types de HPV à haut risque. Lors du test ADN-HPV, des sécrétions sont recueillies au niveau du col de l'utérus ou du vagin à l'aide d'une spatule ou d'une petite brosse, puis elles sont placées dans un contenant comprenant une solution spéciale. Ce contenant est envoyé à un laboratoire (ou traitée sur place dans certains cas), et l'échantillon est analysé pour détecter la présence d'ADN du HPV. Pour une définition précise du terme « canal » , veuillez consulter la page des définitions des éléments de données communs . |
Unité de mesure : Nombre de dépistages effectués |
Répartis par : Méthode de dépistage (IVA / IVL, frottis, test ADN-HPV) Canal (établissement franchisé, partenaire de prestation de services, prestation directe de services PSI) |
Utilité de la justification / gestion : Ces informations permettront de mieux comprendre dans quelle mesure nos programmes de prestation de services liés au cancer du col de l'utérus deviennent plus efficaces. Elles nous donneront également la possibilité de savoir quelles méthodes de dépistage sont utilisées par les membres du réseau de PSI. |
Éléments de données : Clients dépistés pour l'hypertension |
Objet : Cet élément de données détermine le nombre total de clients dépistés pour l'hypertension |
Définitions précises : L'hypertension est le terme médical pour une tension artérielle élevée. Le dépistage et le diagnostic de l'hypertension s'effectuent en prenant la tension artérielle. La tension artérielle est le plus souvent mesurée à l’aide d’un dispositif connu sous le nom de tensiomètre, qui se compose d’un brassard, d’un cadran, d’une poire et d’une soupape, et est utilisé conjointement avec un stéthoscope. Tout client chez qui la tension artérielle est prise doit être enregistré. La tension artérielle d'une personne est définie par deux mesures :
La tension artérielle est indiquée sous la forme ‘pression systolique sur la pression diastolique’ (par exemple, 120/70 ou 120 sur 70). Les clients dépistés pour l'hypertension doivent être comptés lors de leur première visite. Toute mesure de la tension ultérieure nécessaire pour le diagnostic ne doit pas être prise en compte ici, mais, doit plutôt être notée dans Diagnostic. Une mesure de la tension initiale très élevée (≥180 mm Hg) ou des lésions connues causées par une tension artérielle élevée, comme des troubles cardiaques, des lésions oculaires ou rénales, constituent les seules exceptions à cette règle. Dans ce cas, l'hypertension peut être diagnostiquée lors de la première visite de dépistage. Pour qu'une personne soit comptée comme dépistée, deux mesures doivent être prises au cours de la même visite, séparées d'au moins 5 minutes, et le client étant confortablement installé. La tension doit être prise, la première fois, sur les deux bras, puis le bras qui a la mesure la plus élevée sera utilisé pour les mesures futures. Pour une définition précise du terme « canal » , veuillez consulter la page des définitions des éléments de données communs . |
Unité de mesure : Nombre de dépistages effectués |
Répartis par : Canal (établissement franchisé, partenaire de prestation de services, prestation directe de services PSI) |
Utilité de la justification / gestion : Les avantages du dépistage et du traitement de l'hypertension sont bien documentés. Ils permettent de réduire l'incidence des accidents vasculaires cérébraux, de l'insuffisance cardiaque et des maladies coronariennes. La collecte de ces informations aidera PSI à documenter la croissance de l'ensemble de ses prestations de services liés aux maladies non transmissibles (MNT) et à renforcer son plaidoyer pour des financements afin de poursuivre ce travail. |
Éléments de données : Clients dépistés pour le diabète de type 2 |
Objet : Cet élément de données détermine le nombre total de clients dépistés pour le diabète de type 2 en utilisant la glycémie aléatoire, la glycémie à jeun, le test oral de tolérance au glucose et / ou l'hémoglobine A1c |
Définitions précises : Le diabète de type 2 est une maladie chronique qui présente soit une résistance à l'insuline soit une production insuffisante d'insuline. Le diabète de type 2 est généralement associé à des facteurs modifiables liés au mode de vie tels que le tabac, l'alimentation, l'activité physique, l'âge, l'origine ethnique, les antécédents familiaux, et l'hypertension. Le dépistage du diabète de type 2 s'effectue par la mesure de la glycémie (sucre), qui peut être réalisée en utilisant différentes méthodes décrites ci-dessous. Tout client chez qui la glycémie est mesurée doit être enregistré. À des fins de dépistage, les clients ne doivent être comptés que lors de leur première visite. Les tests de suivi nécessaires pour le diagnostic doivent être enregistrés dans diagnostic. La plupart des stratégies de dépistage du diabète de type 2 comprennent une certaine forme d'évaluation des risques (par exemple, les antécédents médicaux du patient ou un questionnaire), ainsi que la mesure de la glycémie. La glycémie peut être évaluée à l'aide d'un certain nombre de méthodes. La méthode utilisée doit être adaptée au contexte local et tenir compte des ressources disponibles. Test de Glycémie aléatoire (en anglais, RPG) : Le taux de glucose sanguin est mesuré à partir d'un prélèvement de sang, soit avec un glucomètre en utilisant le sang capillaire ou dans un laboratoire en utilisant le sang veineux. Ce test est effectué à n'importe quel moment sans préparation du patient ; cependant, l'inconvénient étant que les résultats peuvent varier considérablement en fonction du moment et de la composition du dernier repas du patient. De plus, le sang capillaire et le sang veineux peuvent produire des résultats différents, ce qui nécessite un facteur de conversion. Test de Glycémie à jeun (en anglais, FPG) : Le taux de glucose sanguin est mesuré à partir d'un prélèvement de sang, soit avec un glucomètre en utilisant le sang capillaire ou dans un laboratoire en utilisant le sang veineux. Pour un test de glycémie à jeun, le patient doit jeûner (ne doit pas consommer de nourriture ou de boissons contenant des calories) pendant au moins 8 heures précédant le test. Test de tolérance au glucose par voie orale (HGPO) : Au cours d'un test HGPO, une personne doit boire une solution de 75 grammes de glucose après un jeûne de 8 heures. Deux heures après avoir bu la solution, la glycémie est testée avec un glucomètre en utilisant le sang capillaire ou dans un laboratoire en utilisant le sang veineux. Un test HGPO est le plus souvent réalisé pour vérifier le diabète qui pourrait se produire pendant la grossesse. Hémoglobine A1c : le test HbA1c est un test sanguin qui a pour but d’évaluer le taux d'hémoglobine glyquée, exprimé en pourcentage. Ce test donne des indications sur le contrôle moyen de la glycémie au cours des 2-3 derniers mois, et est donc également utile pour la surveillance du diabète. Le test l'HbA1c doit être effectué dans un laboratoire et nécessite des tests soumis à un contrôle de la qualité rigoureux et des analyses qui respectent les valeurs de référence internationales. Ce test nécessite une prise de sang veineux, qui est une procédure plus invasive et demande une formation plus approfondie que le prélèvement de sang capillaire. Le test HbA1c n'est pas utilisé pour le dépistage du diabète associé à la fibrose kystique, le diabète gestationnel chez les femmes enceintes, ou le diabète chez les enfants et les adolescents. Pour une définition précise du terme « canal » , veuillez consulter la page des définitions des éléments de données communs . |
Unité de mesure : Nombre de tests de dépistage réalisés |
Répartis par : Canal (établissement franchisé, partenaire de prestation de services, prestation directe de services PSI) |
Utilité de la justification / gestion : Le diabète est devenu une cause majeure de morbidité et de mortalité dans le monde entier. Les complications de la maladie peuvent inclure des lésions oculaires (rétinopathie) pouvant conduire à la cécité, des lésions rénales (néphropathie) pouvant entraîner une insuffisance rénale, et affecter le système nerveux (neuropathie) pouvant entraîner l'impuissance et les troubles du pied diabétique (qui comprennent des infections graves, pouvant conduire à l'amputation). Le dépistage précoce et des changements apportés au mode de vie peuvent prévenir l'apparition et la progression du diabète. La collecte de ces informations aidera PSI à documenter la croissance de l'ensemble de ses prestations de services liés aux maladies non transmissibles (MNT) et à renforcer son plaidoyer pour des financements afin de poursuivre ce travail. |
Éléments de données : Clients chez qui l'hypertension a été diagnostiquée |
Objet : Cet élément de données détermine le nombre total de clients chez qui l'hypertension a été diagnostiquée par une mesure de confirmation de la tension artérielle (effectuée lors d'une visite ultérieure au moins à une semaine d'intervalle) |
Définitions précises : L'hypertension est le terme médical pour une tension artérielle élevée. Le dépistage et le diagnostic de l'hypertension s'effectuent en prenant la tension artérielle. La tension artérielle est le plus souvent mesurée à l’aide d’un dispositif connu sous le nom de tensiomètre, qui se compose d’un brassard, d’un cadran, d’une poire et d’une soupape, et est utilisé conjointement avec un stéthoscope. La tension artérielle d'une personne est définie par deux mesures :
La tension artérielle est indiquée sous la forme ‘pression systolique sur la pression diastolique’ (par exemple, 120/70 ou 120 sur 70). L'hypertension chez une personne (adulte qui n'est pas enceinte) est diagnostiquée lorsque la tension artérielle comprend une pression systolique > 140 et / ou une pression diastolique > 90, mesurée lors de deux visites à au moins une semaine d'intervalle. Une tension artérielle très élevée (≥180 mm Hg) ou des lésions connues causées par une tension artérielle élevée, comme des troubles cardiaques, des lésions oculaires ou rénales, constituent les seules exceptions à cette règle. Dans ce cas, l'hypertension peut être diagnostiquée au cours de la première visite, et le client doit être évalué en vue d'une gestion appropriée immédiate. Les clients ne doivent être comptés qu'une fois pour le diagnostic, même si le dépistage a été effectué plusieurs fois. Pour une définition précise du terme « canal » , veuillez consulter la page des définitions des éléments de données communs . |
Unité de mesure : Nombre de diagnostics effectués |
Répartis par : Canal (établissement franchisé, partenaire de prestation de services, prestation directe de services PSI) |
Utilité de la justification / gestion : Les avantages du dépistage, du diagnostic et d’une gestion efficace de l'hypertension sont bien documentés. Ils permettent de réduire l'incidence des accidents vasculaires cérébraux, de l'insuffisance cardiaque et des maladies coronariennes. La collecte de ces informations aidera PSI à documenter la croissance de l'ensemble de ses prestations de services liés aux maladies non transmissibles (MNT) et à renforcer son plaidoyer pour des financements afin de poursuivre ce travail. |
Éléments de données : Clients chez qui le diabète de type 2 a été diagnostiqué |
Objet : Cet élément de données détermine le nombre total de clients chez qui le diabète de type 2 a été diagnostiqué par un test de glycémie à jeun, un test de tolérance au glucose par voie orale, et / ou un test mesurant l'hémoglobine A1c de confirmation. |
Définitions précises : Le diabète de type 2 est une maladie chronique qui présente soit une résistance à l'insuline soit une production insuffisante d'insuline. Le diabète de type 2 est généralement associé à des facteurs modifiables liés au mode de vie tels que le tabac, l'alimentation, l'activité physique, l'âge, l'origine ethnique, les antécédents familiaux, et l'hypertension. Le dépistage et le diagnostic sont effectués en mesurant la glycémie d'une personne (sucre) à différents moments. La glycémie peut être évaluée à l'aide d'un certain nombre de méthodes. La méthode utilisée doit être adaptée au contexte local et tenir compte des ressources disponibles. Une première mesure de la glycémie est utilisée pour le dépistage, puis un second test est effectué afin d’établir un diagnostic. Si des établissements pouvant réaliser des analyses de la glycémie en laboratoire sont disponibles, le diagnostic du diabète doit être basé sur les niveaux de glucose dans le sang dans des prélèvements de sang veineux. Si les analyses en laboratoire ne sont pas disponibles, la glycémie doit être testée à l'aide d'un glucomètre. Les types de tests de la glycémie qui peuvent être utilisés pour le diagnostic du diabète de type 2 comprennent : Test de Glycémie à jeun (en anglais, FPG) : Le taux de glucose sanguin est mesuré à partir d'un prélèvement de sang, soit avec un glucomètre en utilisant le sang capillaire ou dans un laboratoire en utilisant le sang veineux. Pour un test de glycémie à jeun, le patient doit jeûner (ne doit pas consommer de nourriture ou de boissons contenant des calories) pendant au moins 8 heures précédant le test. Test de tolérance au glucose par voie orale (HGPO) : Au cours d'un test HGPO, une personne doit boire une solution de 75 grammes de glucose après un jeûne de 8 heures. Deux heures après avoir bu la solution, la glycémie est testée avec un glucomètre en utilisant le sang capillaire ou dans un laboratoire en utilisant le sang veineux. Un test HGPO est le plus souvent réalisé pour vérifier le diabète qui pourrait se produire pendant la grossesse. Hémoglobine A1c : le test HbA1c est un test sanguin qui a pour but d’évaluer le taux d'hémoglobine glyquée, exprimé en pourcentage. Ce test donne des indications sur le contrôle moyen de la glycémie au cours des 2-3 derniers mois, et est donc également utile pour la surveillance du diabète. Le test l'HbA1c doit être effectué dans un laboratoire et nécessite des tests soumis à un contrôle de la qualité rigoureux et des analyses qui respectent les valeurs de référence internationales. Ce test nécessite une prise de sang veineux, qui est une procédure plus invasive et demande une formation plus approfondie que le prélèvement de sang capillaire. Le test HbA1c n'est pas utilisé pour le dépistage du diabète associé à la fibrose kystique, le diabète gestationnel chez les femmes enceintes, ou le diabète chez les enfants et les adolescents. Les valeurs glycémiques approuvées par l'OMS pour le diagnostic du diabète de type 2 chez les femmes adultes qui ne sont pas enceintes sont : Glycémie à jeun (en anglais, FPG) : ≥126 mg/dL (7,0 mmol/L) Test de tolérance au glucose par voie orale (HPGO) : ≥200 mg/dL (11,1 mmol/L) Hémoglobine A1c (HbA1c) : ≥6,5 % Après un premier test de dépistage, un second test de glycémie est effectué afin de porter un diagnostic. Une glycémie initiale > 200 mg/dL ou 11,1 mmol/L accompagnée des symptômes du diabète (cécité / lésions oculaires, lésions nerveuses, infections graves ou amputation d'un pied) constitue la seule exception, car ces données sont suffisantes pour établir le diagnostic, et le test n'a pas besoin d'être renouvelé. Pour une définition précise du terme « canal » , veuillez consulter la page des définitions des éléments de données communs . |
Unité de mesure : Nombre de clients chez qui le diabète de type 2 a été diagnostiqué |
Répartis par : Canal (établissement franchisé, partenaire de prestation de services, prestation directe de services PSI) |
Utilité de la justification / gestion : Le diabète est devenu une cause majeure de morbidité et de mortalité dans le monde entier. Les complications de la maladie peuvent inclure des lésions oculaires (rétinopathie) pouvant conduire à la cécité, des lésions rénales (néphropathie) pouvant entraîner une insuffisance rénale, et affecter le système nerveux (neuropathie) pouvant entraîner l'impuissance et les troubles du pied diabétique (qui comprennent des infections graves, pouvant conduire à l'amputation). Le dépistage précoce et des changements apportés au mode de vie peuvent prévenir l'apparition et la progression du diabète. La collecte de ces informations aidera PSI à documenter la croissance de l'ensemble de ses prestations de services liés aux maladies non transmissibles (MNT) et à renforcer son plaidoyer pour des financements afin de poursuivre ce travail. |
Section 2 : Traitement et gestion | Éléments de données |
Tableau 1 : Traitement du cancer du col de l'utérus par canal | Traitement par cryothérapie par méthode de dépistage (après IVA / IVL, frottis, ou test ADN-HPV) Conisation / RAD par méthode de dépistage (après IVA / IVL, frottis, test ADN-HPV) |
Tableau 2 : Contrôle de l'hypertension et du diabète de type 2 par canal | Clients chez qui l'hypertension est contrôlée Clients chez qui le diabète de type 2 est contrôlé |
Éléments de données : Traitement par cryothérapie par méthode de dépistage (après IVA / IVL, frottis, ou test ADN-HPV) |
Objet : Cet élément de données enregistre le nombre de clientes traitées selon la méthode de dépistage initiale (c.-à-d., « cryothérapie (après dépistage par IVA / IVL) », permet de déterminer le nombre de clientes chez qui le dépistage était positif au moyen de l’IVA ou IVL et qui ont été traitées par cryothérapie.) |
Définitions précises : La cryothérapie est une forme de traitement pour les lésions précancéreuses du col de l’utérus. La cryothérapie élimine les zones précancéreuses du col de l'utérus en les congélant. Cela implique l'application d'un disque métallique hautement refroidi (cryosonde) sur le col de l'utérus, et la congélation de sa surface à l'aide de gaz carbonique (CO2) ou d'oxyde nitreux (N2O). Cytologie / Frottis : Un échantillon de cellules du col de l'utérus est prélevé par le prestataire à l'aide d'une spatule et / ou d'une petite brosse, puis est déposé sur des lames et examiné par un pathologiste qualifié dans un laboratoire. IVA / IVL : L'IVA et l'IVL sont deux types d'inspection visuelle utilisés pour identifier les lésions précancéreuses du col de l'utérus qui, si elles ne sont pas traitées, pourraient conduire à un cancer du col de l'utérus. L'inspection visuelle à l'acide acétique (IVA) utilise de l’acide acétique (vinaigre) diluée à 3-5% et peut être effectuée à l’œil nu. Si les cellules précancéreuses sont présentes, les composants cellulaires, sous l'effet de l'acide acétique, seront de couleur blanche pour l'œil humain. L'inspection visuelle à l'aide du soluté de Lugol (IVL), également appelée test de Schiller, utilise le soluté de Lugol au lieu de l'acide acétique pour détecter les anomalies. Les prestataires ont également à leur disposition des outils techniques pour aider à mieux visualiser les lésions du col de l'utérus. La cervicographie, ou la prise d'une photographie du col de l'utérus, est un moyen qui permet aux prestataires d'améliorer leur capacité à diagnostiquer les lésions difficiles. Une photo du col de l'utérus est prise avec un appareil photo numérique, puis affichée sur un écran. Un certain nombre d'outils visant à optimiser la visualisation existent à présent. Test ADN-HPV : Il s'agit d'un moyen de détection par biologie moléculaire qui permet aux prestataires de santé d'identifier les types de HPV à haut risque. Lors du test ADN-HPV, des sécrétions sont recueillies au niveau du col de l'utérus ou du vagin à l'aide d'une spatule ou d'une petite brosse, puis elles sont placées dans un contenant comprenant une solution spéciale. Ce contenant est envoyé à un laboratoire (ou traitée sur place dans certains cas), et l'échantillon est analysé pour détecter la présence d'ADN du HPV. Pour une définition précise du terme « canal » , veuillez consulter la page des définitions des éléments de données communs . |
Unité de mesure : Nombre de clientes traitées par cryothérapie |
Répartis par : Canal (établissement franchisé, partenaire de prestation de services, prestation directe de services PSI) |
Utilité de la justification / gestion : Ces données fourniront des informations importantes sur les tendances relatives à la prestation de services au niveau mondial. Les tendances des programmes permettent d'identifier les difficultés et les réussites, les domaines qui nécessitent une plus grande attention et un renforcement du soutien, ainsi que les possibilités d'assistance de plate-forme à plate-forme. Ces données sont également des éléments clés pour l’élaboration des propositions, assurant en outre le renforcement du programme lié au cancer du col de l'utérus par le biais de nouveaux financements. Ces données sont également utilisées pour l'estimation des AVCI évitées. |
Éléments de données : Conisation / RAD par méthode de dépistage (après IVA / IVL, frottis, test ADN-HPV) |
Objet : L'élément de données enregistre le nombre de clientes traitées en fonction de la méthode de dépistage initiale, (c.-à-d., « Conisation / RAD (après dépistage par IVA / IVL) », détermine le nombre de clientes chez qui le dépistage était positif après IVA ou IVL et qui ont été traitées par conisation / RAD.) |
Définitions précises : Conisation La conisation du col de l'utérus est une intervention chirurgicale qui consiste à retirer un fragment du col de l’utérus en forme de cône ou cylindrique. La conisation peut être réalisée avec un scalpel (conisation à froid), au laser, ou par résection à l'anse diathermique (RAD / en anglais LEEP). Procédure de la résection à l'anse diathermique (RAD) Ablation des zones précancéreuses du col de l'utérus à l'aide d'une boucle constituée d'un fil fin traversé par un courant électrique, alimenté par une unité d'électrochirurgie. L'anse permet l'ablation et la coagulation en même temps, une électrode à bille est ensuite utilisée pour achever la coagulation. C onisation au bistouri froid (en anglais, CKC) La conisation au bistouri à froid consite à retirer une zone en forme de cône du col de l'utérus, dont des zones haute du vagin (exocol) et du canal endocervical (endocol). La quantité de tissu prélevé dépend de la taille de la lésion et de la probabilité de trouver un cancer invasif. Cytologie / Frottis : Un échantillon de cellules du col de l'utérus est prélevé par le prestataire à l'aide d'une spatule et / ou d'une petite brosse, puis est déposé sur des lames et examiné par un pathologiste qualifié dans un laboratoire. IVA / IVL : L'IVA et l'IVL sont deux types d'inspection visuelle utilisés pour identifier les lésions précancéreuses du col de l'utérus qui, si elles ne sont pas traitées, pourraient conduire à un cancer du col de l'utérus. L'inspection visuelle à l'acide acétique (IVA) utilise de l’acide acétique (vinaigre) diluée à 3-5% et peut être effectuée à l’œil nu. Si les cellules précancéreuses sont présentes, les composants cellulaires, sous l'effet de l'acide acétique, seront de couleur blanche pour l'œil humain. L'inspection visuelle à l'aide du soluté de Lugol (IVL), également appelée test de Schiller, utilise le soluté de Lugol au lieu de l'acide acétique pour détecter les anomalies. Les prestataires ont également à leur disposition des outils techniques pour aider à mieux visualiser les lésions du col de l'utérus. La cervicographie, ou la prise d'une photographie du col de l'utérus, est un moyen qui permet aux prestataires d'améliorer leur capacité à diagnostiquer les lésions difficiles. Une photo du col de l'utérus est prise avec un appareil photo numérique, puis affichée sur un écran. Un certain nombre d'outils visant à optimiser la visualisation existent à présent. Test ADN-HPV : Il s'agit d'un moyen de détection par biologie moléculaire qui permet aux prestataires de santé d'identifier les types de HPV à haut risque. Lors du test ADN-HPV, des sécrétions sont recueillies au niveau du col de l'utérus ou du vagin à l'aide d'une spatule ou d'une petite brosse, puis elles sont placées dans un contenant comprenant une solution spéciale. Ce contenant est envoyé à un laboratoire (ou traitée sur place dans certains cas), et l'échantillon est analysé pour détecter la présence d'ADN du HPV. Pour une définition précise du terme « canal » , veuillez consulter la page des définitions des éléments de données communs . |
Unité de mesure : Nombre de clients traités par RAD ou conisation au bistouri froid |
Répartis par : Canal (établissement franchisé, partenaire de prestation de services, prestation directe de services PSI) |
Utilité de la justification / gestion : Ces données fourniront des informations importantes sur les tendances relatives à la prestation de services au niveau mondial. Les tendances des programmes permettent d'identifier les difficultés et les réussites, les domaines qui nécessitent une plus grande attention et un renforcement du soutien, ainsi que les possibilités d'assistance de plate-forme à plate-forme. Ces données sont également des éléments clés pour l’élaboration des propositions, assurant en outre le renforcement du programme lié au cancer du col de l'utérus par le biais de nouveaux financements. Ces données sont également utilisées pour l'estimation des AVCI évitées. |
Éléments de données : Clients chez qui l'hypertension a été diagnostiquée et la maladie est contrôlée |
Objet : Cet élément de données permet de déterminer le nombre total de clients souffrant d'hypertension qui répond aux critères de la définition médicale de « contrôlée » |
Définitions précises : Le principal objectif du traitement de l'hypertension consiste à gérer la maladie, ainsi que d'autres facteurs de risque identifiés pour les maladies cardio-vasculaires (MCV). Les patients doivent comprendre que la gestion de l'hypertension représente souvent un engagement à vie, et qu'il peut être dangereux d'arrêter ou de ne pas faire preuve de régularité dans leur traitement, que cela concerne les médicaments et les changements du mode de vie, sans consulter leur prestataire de santé. Une fois qu'un client chez qui le diagnostic d'hypertension a été établi, les seuils suivants doivent être utilisés pour déterminer la meilleure façon de gérer la maladie, ou de « contrôler l'hypertension » : Une tension artérielle <140/90 mmHg est considérée comme contrôlée pour les femmes adultes qui ne sont pas enceintes jusqu'à l'âge de 80 ans et celles de plus de 80 ans qui souffrent également d'une maladie rénale chronique ou de diabète. Une tension artérielle <150/90 mmHg est considérée comme contrôlée pour les personnes de plus de 80 ans , cette pression systolique élevée étant associée à la prévention de maladies cardiovasculaire et d'AVC. Il existe de nombreux éléments de soins aux patients qui permettent le contrôle efficace de l'hypertension, une fois que la maladie a été diagnostiquée chez le client. Ceux-ci peuvent comprendre la modification du mode de vie et / ou le traitement constitué d'un ou de plusieurs médicaments par voie orale. La modification du mode de vie est importante pour la gestion de l'hypertension. Les changements dans les facteurs du mode vie, tels que l'activité physique, l'alimentation et le tabac peuvent aider à prévenir ou contrôler certains effets néfastes de l'hypertension. Le traitement par médicaments peut être lancé plus tôt si la tension ne change pas après les modifications apportées au mode de vie, et / ou si d'autres facteurs de risque sont présents. Les options de traitement dépendent de l'état de santé du patient et de la disponibilité des médicaments. Veuillez vous reporter aux lignes directrices médicales relatives à l'hypertension de PSI pour plus de détails sur la gestion médicale de l'hypertension. Pour une définition précise du terme « canal » , veuillez consulter la page des définitions des éléments de données communs . |
Unité de mesure : Nombre de clients souffrant d'hypertension vus dans un mois donné qui répond aux critères de la définition médicale de « contrôlée » |
Méthode de calcul : Dossiers des clients / Registre de l'établissement |
Répartis par : Canal (établissement franchisé, partenaire de prestation de services, prestation directe de services PSI) |
Utilité de la justification / gestion : |
Éléments de données : Les clients chez qui le diabète de type 2 a été diagnostiqué et la maladie est contrôlée |
Objet : Cet élément de données détermine le nombre total de clients chez qui le diabète de type 2 a été diagnostiqué et la maladie répond aux critères de la définition médicale de « contrôlée ». |
Définitions précises : Le diabète de type 2 est une maladie chronique qui nécessite une gestion permanente. Bien que certains cas puissent être contrôlés grâce à des modifications apportées au mode de vie, seules, d'autres auront besoin de médicaments par voie orale et / ou un traitement à l'insuline. Par conséquent, les soins disponibles doivent être accessibles à toutes les personnes qui souffrent de diabète, en tenant compte du contexte local. Le rôle du contrôle de la glycémie pour prévenir le développement et la progression des complications a été prouvé pour le diabète de type 2. L'établissement d'objectifs visant à contrôler la glycémie est une partie nécessaire du traitement du diabète. Comme la maladie est souvent asymptomatique, les objectifs apportent la motivation et un système d'analyse comparative pour favoriser une gestion efficace. Les objectifs doivent être individualisés et prendre en compte l'espérance de vie, la durée de la maladie, la présence ou l'absence de complications micro- et macrovasculaires, les facteurs de risque de maladies cardio-vasculaires, les comorbidités et les risques d'hypoglycémie, et doivent être périodiquement revus et modifiés, le cas échéant. Des objectifs visant la réduction de la glycémie peuvent être envisagés s'ils peuvent être réalisés facilement et en toute sécurité. De même, des objectifs plus élevés peuvent être fixés pour les personnes atteintes de comorbidités (telles qu'une maladie rénale avancée ou des complications macrovasculaires), des antécédents d'hypoglycémie grave, ou une espérance de vie limitée, dans la mesure où le patient ne présente pas de symptômes liés à l'hyperglycémie. L'HbA1c est l'indicateur préféré pour le contrôle de la glycémie, car il reflète le contrôle de la glycémie moyenne au cours des 2-3 mois précédents. Lorsque les mesures d'HbA1c ne sont pas possibles, les taux de glucose dans le sang peuvent être utilisés. Une fois que le diagnostic d'hypertension a été établi chez un client, les seuils suivants doivent être utilisés pour déterminer la meilleure façon de gérer la maladie, ou de « contrôler la glycémie » : HbA1c : < 7,0 % / 53 mmol/mol Glycémie à jeun / avant un repas : <115 mg/dL/ 6,5 mmol Glycémie post-prandiale : <140 - 160 mg/dL / 9,0 mmol Veuillez vous reporter aux lignes directrices médicales mondiales relatives au diabète de type 2 de PSI pour plus de détails sur la gestion médicale du diabète. |
Unité de mesure : Nombre de clients souffrant du diabète vus dans un mois donné qui répond aux critères de la définition médicale de « contrôlée » |
Méthode de calcul : Dossiers des clients / Registre de l'établissement |
Répartis par : Canal (établissement franchisé, partenaire de prestation de services, prestation directe de services PSI) |
Utilité de la justification / gestion : Ces données sont également des éléments clés pour l'élaboration des propositions, assurant en outre le renforcement du programme lié aux maladies non transmissibles (MNT) par le biais de nouveaux financements. Ces données sont également utilisées pour l'estimation des AVCI. |
Section 3 : Âge du client | Éléments de données |
Tableau 1 : Dépistage par âge du client | Clientes dépistées pour le cancer du col de l'utérus Clients dépistés pour l'hypertension Clients dépistés pour le diabète de type 2 |
Éléments de données : Clientes dépistées pour le cancer du col de l'utérus par âge |
Objet : Cet élément de données détermine le nombre total de clientes dépistées pour le cancer du col de l'utérus, réparties par âge |
Définitions précises : Les femmes âgées de 30-49 ans sont considérées être à haut risque pour le cancer du col de l'utérus, sur la base des données sur la population, et ce groupe d'âge est le groupe cible pour le dépistage. Le cancer du col de l’utérus est causé par certaines souches du papillomavirus humain (VPH). Le dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes sexuellement actives ou qui ont été sexuellement actives peut déterminer si elles sont à risque de développer le cancer du col de l'utérus, le dépistage se base sur la présence de modifications cellulaires au niveau du col de l'utérus et / ou d'ADN du HPV. Il existe plusieurs façons de dépister le cancer du col de l'utérus. Celles-ci comprennent :
Cytologie / Frottis : Un échantillon de cellules du col de l'utérus est prélevé par le prestataire à l'aide d'une spatule et / ou d'une petite brosse, puis est déposé sur des lames et examiné par un pathologiste qualifié dans un laboratoire. IVA / IVL : L'IVA et l'IVL sont deux types d'inspection visuelle utilisés pour identifier les lésions précancéreuses du col de l'utérus qui, si elles ne sont pas traitées, pourraient conduire à un cancer du col de l'utérus. L'inspection visuelle à l'acide acétique (IVA) utilise de l’acide acétique (vinaigre) diluée à 3-5% et peut être effectuée à l’œil nu. Si les cellules précancéreuses sont présentes, les composants cellulaires, sous l'effet de l'acide acétique, seront de couleur blanche pour l'œil humain. L'inspection visuelle à l'aide du soluté de Lugol (IVL), également appelée test de Schiller, utilise le soluté de Lugol au lieu de l'acide acétique pour détecter les anomalies. Les prestataires ont également à leur disposition des outils techniques pour aider à mieux visualiser les lésions du col de l'utérus. La cervicographie, ou la prise d'une photographie du col de l'utérus, est un moyen qui permet aux prestataires d'améliorer leur capacité à diagnostiquer les lésions difficiles. Un certain nombre d'outils visant à optimiser la visualisation existent à présent. Test ADN-HPV : Il s'agit d'un moyen de détection par biologie moléculaire qui permet aux prestataires de santé d'identifier les types de HPV à haut risque. Lors du test ADN-HPV, des sécrétions sont recueillies au niveau du col de l'utérus ou du vagin à l'aide d'une spatule ou d'une petite brosse, puis elles sont placées dans un contenant comprenant une solution spéciale. Ce contenant est envoyé à un laboratoire (ou traitée sur place dans certains cas), et l'échantillon est analysé pour détecter la présence d'ADN du HPV. |
Unité de mesure : Nombre de clientes dépistées pour le cancer du col de l'utérus |
Répartis par : Âge (< 30, 30-49, > 50) |
Utilité de la justification / gestion : Ces informations permettront de mieux comprendre dans quelle mesure nos programmes de prestation de services liés au cancer du col de l'utérus deviennent plus efficaces. Elles permettront également de vérifier si les dépistages du cancer du col de l'utérus atteignent les femmes du groupe à risque le plus élevé (30-49 ans). |
Éléments de données : Clients dépistés pour l'hypertension par âge |
Objet : Cet élément de données détermine le nombre total de clients dépistés pour l'hypertension, répartis par âge |
Définitions précises : L'hypertension est le terme médical pour une tension artérielle élevée. Le dépistage et le diagnostic de l'hypertension s'effectuent en prenant la tension artérielle. La tension artérielle est le plus souvent mesurée à l’aide d’un dispositif connu sous le nom de tensiomètre, qui se compose d’un brassard, d’un cadran, d’une poire et d’une soupape, et est utilisé conjointement avec un stéthoscope. Tout client chez qui la tension artérielle est prise doit être enregistré. La tension artérielle d'une personne est définie par deux mesures :
La tension artérielle est indiquée sous la forme, pression systolique sur la pression diastolique (par exemple, 120/70 ou 120 sur 70). Les clients dépistés pour l'hypertension doivent être comptés lors de leur première visite. Toute mesure de la tension ultérieure nécessaire pour le diagnostic ne doit pas être prise en compte ici, mais, doit plutôt être notée dans Diagnostic. Une mesure de la tension initiale très élevée (≥180 mm Hg) ou des lésions connues causées par une tension artérielle élevée, comme des troubles cardiaques, des lésions oculaires ou rénales, constituent les seules exceptions à cette règle. Dans ce cas, l'hypertension peut être diagnostiquée lors de la première visite de dépistage. Pour qu'une personne soit comptée comme dépistée, deux mesures doivent être prises au cours de la même visite, séparées d'au moins 5 minutes, et le client étant confortablement installé. La tension doit être prise, la première fois, sur les deux bras, puis le bras qui a la mesure la plus élevée sera utilisé pour les mesures futures. |
Unité de mesure : Nombre de clients dépistés pour l'hypertension |
Répartis par : Âge (< 30, 30-49, > 50) |
Utilité de la justification / gestion : Les avantages du dépistage et du traitement de l'hypertension sont bien documentés. Ils permettent de réduire l'incidence des accidents vasculaires cérébraux, de l'insuffisance cardiaque et des maladies coronariennes. La collecte de ces informations aidera PSI à documenter la croissance de l'ensemble de ses prestations de services liés aux maladies non transmissibles (MNT) et à renforcer son plaidoyer pour des financements afin de poursuivre ce travail. Les dépistages doivent atteindre les personnes des groupes âges à risque le plus élevé. |
Éléments de données : Clients dépistés pour le diabète par âge |
Objet : Cet élément de données détermine le nombre total de clients dépistés pour le diabète, répartis par âge |
Définitions précises : Le diabète de type 2 est une maladie chronique qui présente soit une résistance à l'insuline soit une production insuffisante d'insuline. Le diabète de type 2 est généralement associé à des facteurs modifiables liés au mode de vie tels que le tabac, l'alimentation, l'activité physique, l'âge, l'origine ethnique, les antécédents familiaux, et l'hypertension. Le dépistage du diabète de type 2 s'effectue par la mesure de la glycémie (sucre), qui peut être réalisée en utilisant différentes méthodes décrites ci-dessous. Tout client chez qui la glycémie est mesurée doit être enregistré. À des fins de dépistage, les clients ne doivent être comptés que lors de leur première visite. Les tests de suivi nécessaires pour le diagnostic doivent être enregistrés dans Diagnostic. La plupart des stratégies de dépistage du diabète de type 2 comprennent une certaine forme d'évaluation des risques (par exemple, les antécédents médicaux du patient ou un questionnaire), ainsi que la mesure de la glycémie. La glycémie peut être évaluée à l'aide d'un certain nombre de méthodes. La méthode utilisée doit être adaptée au contexte local et tenir compte des ressources disponibles. Test de Glycémie aléatoire (en anglais, RPG) : Le taux de glucose sanguin est mesuré à partir d'un prélèvement de sang, soit avec un glucomètre en utilisant le sang capillaire ou dans un laboratoire en utilisant le sang veineux. Ce test est effectué à n'importe quel moment sans préparation du patient ; cependant, l'inconvénient étant que les résultats peuvent varier considérablement en fonction du moment et de la composition du dernier repas du patient. De plus, le sang capillaire et le sang veineux peuvent produire des résultats différents, ce qui nécessite un facteur de conversion. Test de Glycémie à jeun (en anglais, FPG) : Le taux de glucose sanguin est mesuré à partir d'un prélèvement de sang, soit avec un glucomètre en utilisant le sang capillaire ou dans un laboratoire en utilisant le sang veineux. Pour un test de glycémie à jeun, le patient doit jeûner (ne doit pas consommer de nourriture ou de boissons contenant des calories) pendant au moins 8 heures précédant le test. Test de tolérance au glucose par voie orale (HGPO) : Au cours d'un test HGPO, une personne doit boire une solution de 75 grammes de glucose après un jeûne de 8 heures. Deux heures après avoir bu la solution, la glycémie est testée avec un glucomètre en utilisant le sang capillaire ou dans un laboratoire en utilisant le sang veineux. Un test HGPO est le plus souvent réalisé pour vérifier le diabète qui pourrait se produire pendant la grossesse. Hémoglobine A1c : le test HbA1c est un test sanguin qui a pour but d’évaluer le taux d'hémoglobine glyquée, exprimé en pourcentage. Ce test donne des indications sur le contrôle moyen de la glycémie au cours des 2-3 derniers mois, et est donc également utile pour la surveillance du diabète. Le test l'HbA1c doit être effectué dans un laboratoire et nécessite des tests soumis à un contrôle de la qualité rigoureux et des analyses qui respectent les valeurs de référence internationales. Ce test nécessite une prise de sang veineux, qui est une procédure plus invasive et demande une formation plus approfondie que le prélèvement de sang capillaire. Le test HbA1c n'est pas utilisé pour le dépistage du diabète associé à la fibrose kystique, le diabète gestationnel chez les femmes enceintes, ou le diabète chez les enfants et les adolescents. |
Unité de mesure : Nombre de clients dépistés pour le diabète de type 2 |
Répartis par : Âge (< 30, 30-49, > 50) |
Utilité de la justification / gestion : La collecte de ces informations aidera PSI à documenter la croissance de l'ensemble de ses prestations de services liées aux maladies non transmissibles (MNT) et à renforcer son plaidoyer pour des financements afin de poursuivre ce travail. |